Vous connaissez probablement ces deux produits : vous avez sûrement vu l’un dans une boîte de chocolats et l’autre remplacer des barres aux noix à l’hôtel Crillon.
Mais quelle est vraiment la différence entre les deux ? (Indice : c’est plus qu’un simple accent).
Les origines de Praline remontent aux années 1600, lorsque Clément Jaluzot, le cuisinier personnel du duc de Plessis-Praslin, commença à faire griller des amandes au sucre pour lui faire plaisir.
Peu de temps après, le bonbon devint populaire au sein de la cour du roi Louis XIII et Monsieur Jaluzot le nomma « Praslin » en l’honneur du duc.
Les versions antérieures du praliné se composaient de noix entières, telles que les amandes et les noisettes, enrobées de sucre caramélisé.
En France, cette friandise a évolué vers un mélange de noix caramélisées moulues que les chefs ont commencé à inclure dans les gâteaux, les pâtisseries et même dans les glaces. Lorsque cette poudre est associée au chocolat, on parle de praliné : c’est celui que vous trouverez à l’intérieur de nos Cavaletti ! Sauf que notre chef et créatrice Sophie Basselier a ajouté de nouveaux ingrédients tels que de la noix de coco râpée, de la fleur de sel, du zeste d’orange et même du quinoa pour une expérience de dégustation plus excitante.
Même si le praliné a été conçu à l’origine en France, il a gagné en popularité dans le monde entier, mais tous les pralinés ne sont pas créés de la même manière.
Praline belge
Le praliné belge fait référence aux truffes au chocolat fourrées. L’intérieur peut être composé de noix et de sucre, de pâte d’amande, de caramel, de liqueur et même de fruits. C’est l’exemple type d’une boîte de chocolats que vous pourriez acheter chez Leonidas, Neuhaus ou Godiva.
Praliné rose français
C’est la même recette originale sauf que le sucre a été teint en rose avec du colorant alimentaire. Ce praliné rose peut être vendu à l’unité, servir d’ingrédient dans les pâtisseries ou se retrouver dans la fameuse « Praluline » du chef Auguste Pralus.
Praline nord-américaine
La praline a traversé l’Atlantique pour arriver dans le nouveau monde lorsque les colons français ont rendu la recette populaire en Louisiane, aux États-Unis, une région où les noix de pécan et la canne à sucre sont abondantes. Ce sont en fait des femmes noires émancipées qui ont eu l’idée de remplacer les amandes par des pacanes et d’ajouter de la crème pour épaissir le mélange. Après refroidissement, le praliné prend une texture similaire à celle du fudge qui est devenu un ingrédient far de la crème glacée : Pralines and cream.
Comme vous pouvez le constater, la praline a beaucoup changé depuis ses origines et tout le monde a donné à cette recette classique sa propre tournure secrète.
Chez Cavaletti, nous sommes fiers de travailler avec des ingrédients de qualité provenant de sources éthiques pour créer des barres fines qui demandent énormément de précision, principalement due à la fragilité du produit. C’est ce défi quotidien qui rend le métier intéressant.